Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP)

SPIP

Les personnels du SPIP se décomposent en deux corps : celui des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation et celui du personnel de direction.

Les membres du SPIP peuvent exercer leur mission aussi bien en milieu libre qu’en milieu fermé.

Pour l’exercice de leurs missions en milieu fermé, les personnels du SPIP sont systématiquement avisés de la situation pénale de tout détenu venant d’être écroué. Leurs rapports avec les détenus sont marqués du sceau de la confidentialité. La correspondance entre les détenus et les travailleurs sociaux se fait librement et sous pli fermé (C. pr. pén., art. D. 462, D. 463 et R. 57-6-18, annexe, art. 21).

De manière générale, le SPIP a une mission de préparation à la réinsertion sociale et de prévention de la récidive (L. pénit., art. 13. – C. pr. pén., art. D. 460). Le travail du SPIP peut se diviser en cinq niveaux d’intervention :

  • Il exerce une compétence directe pour les fonctions de suivi individuel, de création, de dispositifs de placement à l’extérieur et de préparation des aménagements de peine ;
  • Il a un rôle de pilotage en participant à la prise en charge des fonctions placées sous la responsabilité du chef d’établissement et relatives à la formation professionnelle, aux activités culturelles, au dispositif de préparation à la sortie, à l’accès aux droits sociaux ;
  • Il a un rôle de participation concernant la prise en charge des fonctions placées sous la responsabilité du chef d’établissement et relatives à l’accueil, au projet d’exécution de peine, à la vie quotidienne en détention, à la lutte contre l’illettrisme et l’indigence ;
  • Il a un pouvoir de proposition en matière d’enseignement, de travail et d’action sanitaire. Il doit assurer la mise en cohérence de ces fonctions au regard de sa mission d’insertion ;

Il a une mission de coordination pour les interventions concernant les activités physiques et sportives, de lutte contre les toxicomanies et d’éducation pour la santé.